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☀️ 1, 2, 3 Curieux Eté

Par Ronan



Vous aviez peut-être vu passer nos RDV « Curieux Eté » ?


Le principe était de profiter de la saison estivale et de son calme relatif pour échanger avec celles et ceux qui ont des projets, des ambitions et qui pensaient qu’en parler avec nous pourrait enrichir leur approche.


Nous avons eu des conversations passionnantes et profondes et j’aimerais éclairer trois éléments qui sont revenus régulièrement dans les échanges :


Confiance en soi, confiance aux autres : l’équilibre délicat


Tout le monde n’est pas un fin connaisseur des processus d’intelligence collective ni même forcément un converti à l’art de la co-création.


Je dirais que c’est plutôt normal et peut-être même une forme de bonne nouvelle.


Je m’explique.


Depuis longtemps, je contemple la phrase de George Lois qui dit « le travail d’équipe c’est sans doute bon pour construire une grange Amish, mais ça ne donnera jamais une grande idée ».


Vous pensez peut-être que c’est paradoxal pour un facilitateur tel que moi d’avoir ce genre d’inspiration ?


Et bien oui, mais je dirais que ce paradoxe je le retrouve dans quasiment toutes les situations où un responsable de projet me parle de ce qu’il cherche à faire.


Quand vous confiez un projet complexe, souvent transverse, à un chef de projet ou à une équipe de pilotage, il est assez rare que les personnes concernées soient des pures expertes du sujet en question.


Il va donc falloir inventer la réponse et surtout la façon de produire cette réponse.


Si on n’y prend pas garde, on a vite fait de vouloir tout résoudre soit même. On risque alors la paralysie de l’analyse, tout comme ce que l’on appelle le "Big design up front" ou en bon français "l’usine à gaz".


Si l’on vire vers le tout collaboratif, la paralysie de l’analyse est aussi présente (mais comme on est plus nombreux moins perceptible) mais surtout on risque de ne pas aboutir à la vision la plus innovante (oserais-je dire disruptive ?) possible.


C’est ce que l’on appelle le Créadox : lorsque l’on a poussé le processus de réflexion en équipe sans être assez exigeant sur le niveau de créativité et d’originalité et tout en étant trop à l’écoute du consensus mou.


Dans les deux cas c’est le flop !!


Un génie créatif hors norme peut bosser seul (vous en connaissez beaucoup ?), pas un chef de projet qui doit prendre en compte un peu plus que son simple égo.


Un groupe engagé et débordant d’envie, guidé par des facilitateurs aguerris et exigeants peut faire péter la baraque, pas une équipe qui fait avec les moyens du bord et avec tout le reste de son taff.


C’est pour ça que je crois beaucoup dans la vie de tous les jours au besoin de conjuguer les deux : un pilote qui se fait confiance et croit en son intuition et un groupe qui, en mode prototypage, défriche des sujets avec joie.


En croisant les insights de ces deux démarches, vous ferez péter la baraque, j’en fiche mon billet.


Ça prend un peu temps, un peu de méthode, beaucoup de curiosité mais c’est efficace !


Et les équipes terrains dans tout ça ?


Visions, stratégies, feuilles de routes, projets d’entreprises…qu’ils soient à 2025 ou à plus long terme, ils posent toujours le même défi : comment rendre cela tangible pour les équipes, sur le terrain, sur les lignes de prod ou derrière les machines ?


Comment faire passer ces chouettes constructions intellectuelles forgées par des dirigeants et des COMEX visionnaires aux collaborateurs qui travaillent sur le produit fini ?


La perte de sens est le grand ennemi, la prédatrice qui se nourri de l’engagement, de la motivation des salariés et in fine de la performance de l’entreprise. Pourtant, difficile de relier le geste de production aux objectifs RSE ou d’engagement territorial.


Et si la solution était de laisser les équipes construire les liens elles-mêmes ?


Que le cap soit fixé par le capitaine semble acceptable mais ensuite faites confiance à vos équipes. Donnez-leur les cartes, prenez le temps de la conversation pour partager une analyse commune et ensuite donnez les moyens à chacun des salariés de s’inscrire dans la dynamique proposée.


Sans vouloir spoiler, la curiosité est là encore un ingrédient précieux et si le cadre est bon les résultats le seront tout autant !


La curiosité, ça parle !


C’est un excellent moyen de lancer une dynamique la curiosité. D’abord, c’est un sujet que tout le monde connait et peut évaluer pour lui-même (je ne suis pas curieux ou je suis très très curieux). Ça parle car ce n’est pas un outil ou une méthode extérieure.


C’est une part de nous et c’est une part de l’autre.


C’est donc quelque chose de nous-même que nous pouvons mettre en commun.


Quand on regarde bien, il n’y a pas beaucoup de choses que l’on peut mettre en commun pour créer un terrain de jeu dans le quotidien professionnel. L’envie ? C’est trop personnel. Le client ? C’est sujet à interprétation. La qualité ? C’est enfermant.


La curiosité a ce grand avantage de partir des gens eux-mêmes et de permettre les connexions au fur et à mesure, à son rythme. On peut commencer tout de suite et observer les effets arriver progressivement. Parmi eux, l’envie, l’engagement, le renforcement du lien, les améliorations et les innovations sur les process internes, les services ou les produits, la création de nouvelles connexions avec l’extérieures...


Si nous aimons tant la curiosité c’est qu’elle nous le rend bien !


Voilà les 3 éléments qui sont ressortis de nos échanges et si vous retrouvez dans ces quelques lignes des situations qui vous parlent sachez que vous trouverez toujours chez Super Super quelqu’un avec qui en causer sans prise de tête et toujours en mode solution !



👉 Prêt à miser sur votre curiosité ?





 

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